Coupeurs de feu, un mystère qui dure
Couper le feu, qu’est-ce que c’est ?
La profession de coupeur de feu existe, semble-t-il, depuis longtemps, même si son histoire reste enveloppée de mystère. Cette pratique consiste simplement, de la part d’une personne qui en a reçu le don, à apaiser une sensation de brûlure. Cela marche qu’il s’agisse d’une brûlure traditionnelle, ou d’une brûlure qui peut être due, par exemple, à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, deux méthodes de soin particulièrement douloureuses et « cuisantes ».
Et c’est là tout le paradoxe. La façon qu’ont les coupeurs de feu d’apaiser, et parfois de mettre fin à la douleur par une simple application des mains, peut paraître relever de la pure magie. Pourtant, les cancérologues attestent que pour un nombre significatif de cas, le travail des coupeurs de feu est efficace.
Mais ne nous y trompons pas, le travail d’un coupeur de feu, comme celui d’un magnétiseur, consiste essentiellement à apaiser les douleurs. Il ne soigne pas, il apaise – il accompagne thérapeutiquement le patient.
D’ailleurs, il est important, lors d’un premier rendez-vous avec un coupeur de feu, de se renseigner sur ses tarifs, et qu’il ne vous promette pas monts et merveilles. Les bons coupeurs de feu sont d’un abord raisonnable et connaissent leurs limites, même s’il existe nombre de cas avérés de coupeurs de feu capables d’ôter la douleur à distance, par téléphone par exemple.
Il arrive fréquemment qu’un coupeur de feu soit magnétiseur et vice-versa. S’il est difficile de comprendre exactement comment agit le coupeur de feu, les magnétiseurs, pour leur part, sont curieux d’explications scientifiques de leur démarche, même si la science échoue encore dans cette tâche. Les deux professions témoignent d’un don, et ne peuvent se pratiquer sans. Le magnétiseur, si son domaine d’action est plus large, fait la même chose que le coupeur de feu : il apaise. Pas question de guérir, il s’agit de résorber les douleurs.
Il va donc sans dire que ces professions peuvent être d’un grand secours dans le cadre d’un accompagnement thérapeutique. Mais elles ne remplaceront pas le travail d’un kinésithérapeute, d’un ostéopathe ou d’un chirurgien.
Après tout, la douleur est une alarme. Elle signale un dysfonctionnement physiologique. S’il est indispensable de pouvoir éteindre l’alarme, cela ne signifie pas que l’on puisse se passer de ses indications.
Source annuaire-therapeutes.com
Navigation ...
|