On cultive l’olivier (Olea europoea, Oléacée) depuis au moins 3 500 ans avant notre ère, pour ses fruits et pour l’huile qu’on en tire. Le nom scientifique de l’arbre, Olea, vient d’un mot qui signifiait « huile » chez les Grecs de l’Antiquité. À cette époque, on employait les feuilles pour désinfecter les blessures cutanées. Les Anciens leur attribuaient des vertus antiseptiques et la propriété de combattre toutes sortes d’infections. Au XIXe siècle, on s’en servait pour combattre le paludisme (malaria).
Ces usages sont tombés en désuétude pendant un certain temps en raison de l’omniprésence des antibiotiques. Cependant, depuis quelques années, des extraits de feuille d’olivier sont apparus sur le marché. Certains fabricants en vantent les vertus pour le système immunitaire et contre les infections virales, bactériennes, fongiques et à levure. Aucune étude sur des humains n’est venue appuyer ces allégations pour l’instant. (Source: passeportsante.net)
En outre : tanins, mannitol, sucres, substances résineuses, acides organiques (malique, tartrique, glycoli- que, lactique), acides gras, aciae oléanique, alcools, une huile essentielle, saponines, hétérosides (oleuro- péoside, oléside…), etc.
(dans l’hypertension, alterner les cures de fleurs d’aubépine et les cures de feuilles d’olivier)
N.B. : Une dose d’extrait alcoolique correspondant à 13,5 g de feuilles, injectée par voie sous-cutanée à un lapin entraîne une baisse de la glycémie de 25 % en 2 h 30 (L. Binet).
Source : therapeutesmagazine.com
Crédit photo: heraultsun.com.pagesperso-orange.fr
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