Violette odorante (Viola odorata)
bienfaits et utilisation
Petite plante herbacée très commune en France, la Violette odorante ou Viola Odorata pousse dans les haies, les sous-bois et dans les prés. Sa floraison intervient au printemps, de mars à avril. Grâce à ses propriétés expectorantes et émollientes, elle est indiquée dans le traitement de la toux. Elle offre également d'autres vertus médicinales. Plante dépurative, elle permet de traiter certains troubles digestifs.
Nom commun : Violette odorante
Nom latin : Viola odorata
Noms populaires : Violette de Mars, violette des haies, violette de Carême, fleur de mars, jacée de printemps, violier
commun.
Famille botanique :
Violacées
Foie : dépuratif
Poumon - expectorant, adoucissant : encombrements
bronchiques, états grippaux, angine
Système nerveux :
antiépileptique
Diurétique et
sudorifique (fièvres)
Traitement des migraines et céphalées
Émétique, vomitive, purgatif, dépuratif
Soulagement des otites
Ce sont les fleurs et les racines qui sont utilisées en phytothérapie.
Les feuilles de la violette odorante peuvent être consommées en salade. Elles sont très riches en vitamine C et sels minéraux.
A forte dose, la racine de la violette odorante est vomitive.
La violette odorante renferme des mucilages, des saponines, des alcaloïdes (violine, odoratine), de la cire et des sucres.
Elle contient également des traces d'acide acétylsalicylique, de l'acide malique, de l'ionone, de la vitamine C, du salicylate de méthyle et des sels minéraux.
La violette des bois est également utilisée en élixir floral (Élixir floral contemporain: Violette des Bois).
Secrets d’une herboriste. Marie-Antoinette Mulot,
éditions du Dauphin, 2015
Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Paul Fournier, éditions Omnibus, 2010
Livre des bonnes herbes. Pierre Lieutaghi, Actes Sud, 1999
Précis de phytothérapie : Essai de thérapeutique par les plantes françaises. Henri Leclerc, Masson et Cie Editeurs, 1935
La phytothérapie : Se soigner par les plantes. Docteur Jean Valnet, Hachette, 1968
La santé à la pharmacie du Bon Dieu. Maria Trében, Ennsthaler, 2000
Source : doctonat.com/
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