La racine des stakhanovistes vous booste
L’éleuthérocoque (en grec, « graine libre »), également appelé ginseng de Sibérie, est réputé de longue date dans la médecine chinoise. Cette racine a été mise sur le devant de la scène
phytothérapeutique par les Soviétiques dans les années 1950, pour donner du cœur à l’ouvrage aux ouvriers. Son fonctionnement sur l’organisme demeure toutefois mal compris.
Ce cousin du ginseng est un adaptogène, ce qui signifie qu’il donne un tonus capable de résoudre diverses formes de stress, au même titre que la rhodiole.
Stimulant endocrinien et nerveux, l’éleuthérocoque renforce le système immunitaire. Il est en outre anti-inflammatoire, hypolipémiant et antihyperlipémiant. L’ESCOP, autorité phytothérapeutique
internationale, le recommande pour lutter contre la fatigue et la faiblesse ; la commission E, son équivalent allemand, estime pour sa part qu’une cure de ginseng de Sibérie ne doit pas excéder 3
mois.
Excellent pour les muscles et le squelette, ainsi que pour les systèmes digestif, immunitaire et circulatoire, il est donné aux athlètes, car il accroît l’endurance, accélère la récupération après
l’effort, diminue la sensation de fatigue et intensifie la capacité des cellules à éliminer l’acide lactique, causant la douleur musculaire après l’exercice.
En outre, il protège contre les polluants et inhibe la formation des tumeurs.
Pour cette rentrée, l’éleuthérocoque saura vous donner la stimulation intellectuelle nécessaire, car il intensifie la circulation du sang dans les artères vers le cerveau, améliore la mémoire, la
concentration, et plus généralement, l’acuité psychologique. On l’utilise également pour le trouble déficitaire de l’attention et la perte de mémoire chez les personnes âgées, ainsi que pour soutenir
une fonction surrénale optimale.
Source plantes-et-sante.fr