La mélisse, amie du cœur
Si on connaît surtout cette plante – utilisée depuis Hippocrate (IVe siècle av. J.-C.) et Théophraste – pour ses vertus sédatives, antistress et anxiolytiques, il semble que Melissa officinalis ait plus d’un tour dans son sac. En effet, plusieurs études récentes montrent tout son intérêt pour les personnes à risque cardio-vasculaire.
En octobre 2018, une publication scientifique montrait que la prise quotidienne de 700 mg d’extrait hydroalcoolique de mélisse améliorait les paramètres lipidiques de patients diabétiques. Après douze semaines de prise, on constate des modifications bénéfiques significatives dans les ratios dits "à surveiller" (cholestérol total/HDL, LDL/HDL), et dans les quantités dans le sang de deux indicateurs du risque d’athérosclérose (apolipoprotéines A-1 et B).
Une autre étude, celle-là d’octobre 2017, montrait pour la première fois que cette plante pouvait également s’avérer précieuse pour les personnes atteintes d’angor stable, autrement dit avec un cœur sous-oxygéné à l’effort (souvent en lien avec la présence de plaques d’athérome dans les artères coronaires). Certains paramètres de risque chez 80 patients ont été évalués avant et après la prise de mélisse pendant deux mois (à hauteur de 3 g/j) avec des résultats encourageants.
Les chercheurs ont en effet constaté à l’angiocardiographie, durant les tests d’effort, un meilleur fonctionnement ventriculaire (fraction d’éjection significativement augmentée), des paramètres sanguins améliorés (lactate déhydrogénase en baisse, oxyde nitrique en hausse) ainsi qu’une tension artérielle globalement en baisse.
Les effets polyvalents et doux de ces plantes sur la sphère cardiovasculaire, associés à leur absence d'effet indésirable notable, plaident pour l'intégration des plantes médicinales dans les stratégies de prévention globales et à long terme des risques cardio-vasculaires.
source alternativesante.fr
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